n°5 Mythes et idées reçues sur la salsa, bachata et kizomba

 



Plusieurs mythes et idées reçues circulent dans le milieu de la salsa, bachata et kizomba, influençant la perception de ces danses et parfois freinant de nouveaux danseurs. Voici les principaux mythes que l’on rencontre fréquemment :

1. Il faut être en couple pour apprendre la salsa, la bachata ou la kizomba

C’est l’une des idées reçues les plus répandues : beaucoup pensent qu’il est nécessaire de venir accompagné pour débuter ces danses. En réalité, la majorité des écoles organisent des rotations de partenaires pendant les cours, permettant à chacun de progresser, de rencontrer de nouvelles personnes et de ne jamais rester seul, même en venant en solo1.

2. La bachata est réservée aux couples ou aux personnes très sensuelles

La bachata est souvent associée à une danse « de l’amour » ou très sensuelle, ce qui peut intimider certains débutants. Pourtant, elle est aussi accessible, douce, et adaptée à tous, même aux personnes réservées. Sa simplicité en fait même une excellente porte d’entrée dans l’univers des danses latines.

3. La kizomba est uniquement une danse très intime ou sexuelle

La proximité physique de la kizomba nourrit ce mythe, mais il s’agit avant tout d’une danse de connexion et de guidage subtil, où la confiance et le respect mutuel sont essentiels. Si la danse peut être sensuelle, elle n’est pas pour autant sexualisée, et chacun fixe ses propres limites.

4. Les danseurs de salsa, bachata, kizomba sont tous séducteurs ou infidèles

Le cliché du danseur « don Juan » ou de la danseuse « fatale » est courant. En réalité, la majorité des pratiquants viennent pour le plaisir de danser, se dépenser et partager un moment convivial, sans arrière-pensée.

5. Il faut être latino ou avoir le rythme dans la peau pour bien danser

Beaucoup pensent qu’il faut des « origines latines » ou un don inné pour réussir dans ces danses. Or, la progression dépend surtout de la pratique, de la patience et de l’écoute musicale, et non de la nationalité ou du « sens du rythme » inné.

6. Tous les regards sont braqués sur les débutants

La peur du regard des autres est fréquente, mais dans les faits, chacun est concentré sur sa propre progression et personne ne juge les débutants. L’ambiance dans les cours est généralement bienveillante et axée sur le partage.

7. La salsa, la bachata et la kizomba se ressemblent

Bien que ces trois danses partagent certains aspects (danse en couple, connexion, posture), chacune possède une identité propre :

- Salsa : dynamique, festive, très expressive

- Bachata : douce, romantique, accessible

- Kizomba : fluide, sensuelle, axée sur la connexion

Ces mythes peuvent freiner certains à franchir le pas ou à profiter pleinement de l’expérience. Les déconstruire permet d’aborder la danse avec plus de liberté et de plaisir.

 

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